Nous savons tous que les CMA ont la responsabilité du Répertoire des métiers. Création, reprise, ou transmission d’entreprise, ces établissements sont là pour tenir à jour la situation des entreprises artisanales aux niveaux départemental et régional.
Nous connaissons moins les autres missions des CMA, qui sont pourtant indispensables au quotidien, telles que l’action auprès des élus locaux pour obtenir une politique d’urbanisme favorable à l’artisanat, la défense des qualifications, la gestion de centres de formation d’apprentis, l’attribution des titres de Maître Artisan…
Ainsi, les CMA contribuent activement à la reconnaissance de l’artisanat, à la défense de ses spécificités et au développement de l’économie de proximité.
Des artisans au service des artisans
Les élections aux CMA restent un rendez-vous très important. En effet, elles sont l’occasion de rappeler les priorités défendues par chaque organisation au bénéfice des chefs d’entreprise artisanale, et de mettre en évidence les actions qu’elles déploient.
C’est l’occasion de redéfinir nos attentes vis-à-vis de ces organismes consulaires pour les cinq ans à venir.
Nous reviendrons sur les raisons de voter en faveur des listes présentées par l’UPA. Mais d’ores et déjà, deux évidences sont à souligner. D’abord, l’UPA est la seule organisation qui représente pleinement et exclusivement les entreprises de l’artisanat et du commerce de proximité.
Est-il besoin de le rappeler ? Seule l’UPA, en réunissant la CAPEB, la CNAMS et la CGAD, rassemble en son sein tous les métiers de l’artisanat. Seule l’UPA conçoit les CMA comme des établissements qui doivent être gérés par des artisans pour les artisans.